Depuis septembre 2018, Kubic utiliser CRI-O comme runtime par défaut https://kubic.opensuse.org/blog/2018-09-17-crio-default/

Kubic est une distribution Linux basée sur Open Suse. Outre le fait de faciliter les déploiements de clusters Kubernetes, elle utilise un certain nombre de solutions très intéressantes dans un contexte professionnel. Par exemple sa possibilité d’effectuer les installations et mises à jour sous forme de transactions (en cas d’erreur, aucune opération n’est conservée sur le disque dur).

Contrairement à ce qu’indique la documentation, l’utilisation de Docker ne passe pas directement pas la désinstallation des packages d’intégration de CRI-O. Cette approche induit des erreurs et complique ensuite l’utilisation de kubeadm.

Kubic utilise RPM pour la gestion de ses packages et de leurs conflits (avec Zypper) et une notion de rôle. Si on lance l’installation des packages d’intégration de docker avec kubeadm, les packages d’intégration CRI-O seront supprimés, car ils sont en conflit.

Personnellement, j’utilise l’installation de Kubic avec les rôles basés sur Kubadm. Pour utiliser Docker, il me faut donc installer le package d’intégration Docker Kubeadm et le package Docker.

L’installation se fait alors en trois étapes :

• Installation de docker
• Installation de la configuration kubeadm pour docker
• Suppression de cri-o.

L’installation de docker:

transactional-update pkg install docker-kubic

On peut ensuite continuer avec l’installation de la configuration kubeadm docker.

transactional-update --continue pkg install docker-kubic-kubeadm-criconfig 

Après lancement de cette commande, un résumé des actions possible est affiché et il nous faut valider le choix 1. Celui-ci va désinstaller les packages en conflit.

Pour finir, la suppression de cri-o :

transactional-update --continue pkg remove cri-o

On peut ensuite redémarrer sa machine. Elle est parée à utiliser docker avec kubeadm.

Personnellement, je préfère utiliser cri-o sur kubic. Depuis que je l’utilise, je n’ai jamais rencontré de problèmes. Les performances sont très bonnes et contrairement à docker, il n’y a pas à se battre contre un deamon unique qui fait tout tomber en cas de bug.