Pourquoi certaines entreprises n’arrivent pas à résorber leur dette technique ?
La dette technique est un sujet difficile à traiter. Nombre d’éléments peuvent compliquer les choses :
- Technologies.
- Dépendances.
- Domaines fonctionnels traités.
- Criticité de l’application pour les utilisateurs.
- Coût.
- Temps.
- …
Il peut y avoir aussi quelques soucis d’ordre "culturel" (autre manière de ne pas dire "politique") :
- Désintérêt pour les aspects techniques.
- Manque de motivation.
- Peur des régressions.
- …
Même si ce n’est pas facile, tout le monde peut surmonter ces problèmes, et résorber sa dette technique. Cela ne se fera peut-être pas rapidement. Il est préférable de l’accepter. Le jeu en vaut la chandelle.
Mais il est des situations qui peuvent compliquer les choses de manière irrémédiable. Je me propose de vous présenter ici trois cas réels, et vécus en ESN (à l’époque, on disait SSII, mais je m’adapte). Soyons claires tout de suite. Aucune des situations présentées ici n’est liée à mon emploi actuel, et j’en suis fort heureux. Travaillant aujourd’hui pour un éditeur, je crois que j’aurai beaucoup de mal à les vivre à nouveau. Contrairement aux éditeurs, les ESN ne sont souvent que "de passage" sur une application. Les développeurs / consultants qui assurent une mission à un instant T vivent donc "différemment" la dette technique. Personnellement, je n’ai jamais bien vécu cette expérience, et encore moins le fait que l’on me demande de la faire passe sous le tapis. C’est tabou. Il ne faut pas en parler au risque de déplaire au client. Bêtement, j’ai toujours pensé que le client adorerait qu’on lui remette un rapport sur celle-ci. Une ESN plus futée se rendrait peut-être compte que le sujet peut apporter d’autres prestations.